12/08/2020

Activités de l'année 2020 (12/08/2020)

En raison de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19, toutes les activités prévues ont été annulées, respectivement reportées.

L'assemblée générale ordinaire (exercice 2019) s'est tenue le 23/07/2020 dans le respect des règles qui avaient été annoncées précédemment par le gouvernement luxembourgeois, et plus précisément lors de la conférence de presse du 19/07/2020.

Le voyage à Rombach-le-Franc devrait donc avoir lieu en 2021.

Il a été par ailleurs décidé de rassembler nos membres et nos sympathisants au cours d'un repas qui devrait être organisé avant la fin de l'année.

 

 

30/10/2019

4ème rencontre franco-luxembourgeoise F-68660 Rombach-le-Franc <-> L-8832 Rombach (26 et 27/10/2019)


Programmée de longue date, la 2ème visite de nos amis « Rombéchats » a débuté à Luxembourg, et plus précisément au plateau du Kirchberg. 

En effet, si la journée de dimanche était réservée à notre patrimoine local, il ne pouvait être fait l’impasse d’une visite de la ville de Luxembourg, dont une partie est classée au patrimoine culturel de l’UNESCO depuis 1994. 

C’est en compagnie de M. Roland Pinnel, figure emblématique de la promotion touristique de Luxembourg, que la visite de la matinée a débuté, et ce au départ de la Place de l’Europe. Les participants se sont ensuite laissés guider jusqu’au Musée National 3 Eechelen, le Mudam, la Philharmonie. L’historique des institutions européennes a été passé en revue depuis l’avenue J.F. Kennedy, le temps d’un bref trajet en tram pour rejoindre le quartier du Pfaffenthal (voir photo #1), via le funiculaire et la nouvelle gare ferroviaire Pfaffenthal-Kirchberg.


Photo #1 : au pied de la Porte des « Bons malades », dans le quartier du Pfaffenthal. Mentionnée pour la première fois en 1338, elle portera différents noms. Et notamment « Porte des Lépreux » (1717), en raison d’une léproserie qui se trouvait à proximité.
 

Circonstance cocasse, le quartier du Pfaffenthal est blotti dans la vallée de l’Alzette, qui est un affluent de la Sûre. Le terme de « Bons Malades » est apparu en raison de l’insalubrité du quartier qui, vraisemblablement, abritait un semblant de « Cours des Miracles ». 



Après avoir emprunté l’ascenseur panoramique du Pfaffenthal, inauguré en 2016 et qui transporte plus de 30.000 personnes par mois, nous avons profité de la vue remarquable qui donne vers le Plateau du Kirchberg et la vallée de l’Alzette (voir photo #2).



Photos #2 : depuis la passerelle de l’ascenseur du Pfaffenthal, à 71 m. de hauteur




Une fois dans le centre-ville, à la Place d’Armes, en ayant auparavant traversé le Parc Pescatore, la pause de midi s’imposait et c’est bien évidemment la cuisine luxembourgeoise qui a été mise à l’honneur. Au menu : Feierstengs-Zalot et Judd mat Gaardebounen. 

Une fois revigorés, les participants ont rejoint la Place Guillaume II, mieux connue par les Luxembourgeois comme le « Knuedler », ce nom étant dérivé du nœud de la cordelière des moines de l’ordre franciscain qui résidaient à cet endroit.        

Le chemin des remparts (également appelé « corniche ») a été atteint en passant par la Place de la Constitution, la Cathédrale, la Place Clairefontaine, le Quartier gouvernemental, le Palais Grand-Ducal, la Chambre des Députés, la rue de la Loge, le Marché-aux-Poissons et l’église Saint-Michel, qui est l’un des plus anciens lieux de culte de Luxembourg.

L’après-midi se termina par la visite des casemates, dont les premières constructions débutèrent en 1644 sous le règne espagnol. Il s’agit d’un réseau souterrain qui pouvait abriter plusieurs milliers de soldats. C’est sous la direction de l’ingénieur militaire et bâtisseur Vauban qu’il fut agrandi pour la première fois. Il le fut une seconde fois au XVIIIème siècle sous la domination des Autrichiens, pour atteindre une longueur de 23 km. Ce système de défense se divisait en plusieurs étages et des galeries furent creusées jusqu’à 40 m. de profondeur. 

Cet ouvrage de défense impressionnant donna le nom de « Gibraltar du Nord » à la ville de Luxembourg. 

Le dimanche matin, après avoir été hébergés à l’Auberge de Jeunesse de Lultzhausen, les participants ont fait une première halte à l’ardoisière Adolphe, également appelée « Bamskoll » (voir photo #3). 



Photo #3 : une partie des participants sur le site de l’ardoisière Adolphe, 63 route de Bigonville à L-8832 Rombach. Propriété de la commune de Rambrouch depuis 1993, les derniers édifices (l’atelier électrique et la tour du monte-charge) ont été classés comme monuments nationaux par arrêté du Conseil de Gouvernement du 29 mars 2019. 












Après la 2ème halte, dont l’objectif était de faire quelques achats dans les commerces frontaliers, le Musée de l’Ardoise, dont le site est actuellement en travaux, nous a exceptionnellement ouvert ses portes pour une visite guidée. 

Les ardoisières de Haut-Martelange sont en effet actuellement dans une nouvelle phase de travaux qui permettra, à terme, notamment, de rendre accessibles les anciennes chambres d’extraction jusqu’à une profondeur de 42 mètres.

M. Patrick Schuller, en tant que représentant de l’association « Frënn vun der Lee », a conduit les participants à travers l’entièreté du site qui présente, sur 8 hectares, toutes les étapes de l’exploitation du schiste : mines souterraines, bâtiments industriels, administratifs et d’habitations ainsi que des vestiges du transport ferroviaire. 

Point d’orgue de cette visite, c’est en utilisant les différents escaliers et galeries existants que nous avons atteint une chambre depuis laquelle les blocs de schiste étaient extraits (voir photo #4). 

Visionné préalablement, le film consacré à l’industrie ardoisière et produit par René Leclère en 1938 aura immanquablement attiré notre attention sur les conditions de travail extrêmes qu’auront connu les ouvriers occupés sur place. 
  


 


Photo #4 : visite des ardoisières de Haut-Martelange, vers la chambre sous-terraine



















Pour la dernière étape de ce week-end qui se déroulait au camping Héiltzerstee à Holtz, nos amis Rombéchats ont tenu à nous réserver une bien belle surprise, à savoir une arrivée très solennelle en costume traditionnel alsacien (voir photo #5).
 





Photo #5 : l’arrivée au repas des retrouvailles, en costume traditionnel alsacien















Après les mots de cordialité tenus en luxembourgeois, en français et en patois welche, une étole artisanale en patchwork réalisée par une artiste du Val d’Argent représentant les armoiries de Rombach-le-Franc nous a été offerte en guise de souvenir de ce week-end (voir photo #6). 

Autre cadeau très symbolique : une bouteille de vin de la Collinière, production confidentielle, dont les raisins ont été vendangés par les enfants des écoles de Rombach-le-Franc et de ses environs.

En retour, 2 ouvrages édités récemment par la commune de Rambrouch et des produits « Vum Séi » ont été remis à nos amis français.

Le traditionnel « repas des retrouvailles » fut à nouveau l’occasion de faire découvrir à nos hôtes une spécialité culinaire luxembourgeoise, et plus précisément la « Bouneschlupp », ainsi qu’une sélection de vins de la Moselle luxembourgeoise. 
  
Nos visiteurs avaient eu la charmante attention de nous fournir en fromages Munster, en vin nouveau alsacien ainsi qu’en eaux-de-vie.
C’est ainsi que, dans la bonne humeur, a déjà été évoqué le programme de la 5ème rencontre franco-luxembourgeoise entre nos 2 localités homonymes qui est d’ores et déjà programmée pour l’automne 2020 !
 



Photo #6 : une partie des participants « Rombéchats » et « Roumichter » au cours du repas des retrouvailles.




L’article relatant ce week-end publié le 02/11/2019 dans le quotidien les Dernières Nouvelles d’Alsace peut être communiqué sur simple demande. 

A noter, enfin, que le reportage diffusé sur FRANCE 3 Grand Est et consacré à Lièpvre/Rombach-le-Franc peut être visionné par l’intermédiaire de notre site internet (voir article précédent).

Autre lien utile : www.club-vosgien-liepvre-rombach.info   
Texte : Roumicht asbl ¦ Photos : Roumicht asbl & Club Vosgien de Rombach-le-Franc